En marge du cortège syndical, des affrontements ont éclaté entre les manifestants et les forces de l'ordre. Près de 50 personnes ont été interpellées, dont une trentaine après des vols commis dans un magasin Monoprix vandalisé près de la place Bellecour.
Dans le 3e arrondissement, les commerçants de la Cour Gambetta se sont réveillés difficilement, dépités par les dégâts.
"Je suis levée depuis 5h du matin. Je vois ça et je baisse les bras… Là, c'est trop ! On a eu les gilets jaunes, on a eu le Covid et maintenant, on a ça", réagit la gérante d'un magasin.
Nasser, à la tête d'une agence d'assurance, est quant à lui venu soutenir une voisine : "Le problème de faire passer les choses en force, c'est que les gens se défendent, certains avec des idées, d'autres avec des armes. Et je n'ai pas l'impression que ça va s'arrêter."
Le maire Grégory Doucet a demandé la mise en place d'un fond d'indemnisation pour les commerçants victimes de ces violences urbaines.
Par ailleurs, la mobilisation contre la réforme des retraites se poursuit : l'intersyndicale s'est accordée sur la date du mardi 6 juin pour la prochaine journée de manifestation.
►Société
L'intersyndicale appelle à une 14e journée de mobilisation contre la réforme
Au cours d'une réunion qui s'est tenue ce mardi...