Depuis les propos hostiles sur l'Islam, qu'elle avait tenus dans une vidéo diffusée le 18 janvier dernier, la lycéenne a dû être déscolarisée. Elle explique qu'aujourd'hui sa vie est "clairement en pause".
Elle regrette la "vulgarité" des termes employés
La jeune femme est également revenu sur le soutien des services de l'Etat. "L'Education nationale fait le maximum pour m'aider, me trouver un endroit où je serai en sécurité mais ce n'est pas évident", explique-t-elle.
Mila a confié regretter d'avoir tenu ses propos "sur les réseaux sociaux", ne mesurant pas "l'ampleur que ça a pu prendre", ainsi que "la vulgarité" des termes employés.
Elle a également alerté les internautes sur "les faux comptes" et les "fausses cagnottes", précisant qu'aucune cagnotte n'avait été ouverte à son bénéfice.
Le parquet de Vienne a classé sans suite son enquête pour "provocation à la haine à l'égard d'un groupe de personnes, en raison de leur appartenance à une race ou à une religion déterminée".
Les enquêteurs poursuivent en revanche leurs investigations pour trouver les auteurs des menaces de mort exprimées à l'encontre de la jeune fille qui a porté plainte.
Selon la lycéenne, "la police prend ça très au sérieux".