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AU LYCÉE LA MARTINIÈRE DUCHÈRE, UNE MOBILISATION POUR PLUS DE SÉCURITÉ

Mardi 2 Février - 05:30

Actualité


Laurent Wauquiez s'est rendu au lycée La Martinière Duchère ce lundi 1er février. - © Léa Duperrin / Radio SCOOP
Enseignants, personnels d'éducation, élèves et parents : ils dénoncent des violences en hausse depuis plusieurs semaines au lycée La Martinière Duchère, dans le 9e arrondissement de Lyon.


Ils étaient plusieurs centaines rassemblés dans la cour en ce début de semaine, à l'appel de plusieurs élèves. Des prises de paroles pour appeler au calme, pour condamner les agressions mais aussi un appel à la responsabilité de tout le monde face aux violences.

Des intrusions de personnes extérieures au lycée


"Les élèves ont assuré toute leur solidarité avec les personnes qui ont été victimes de violences dernièrement", explique Raphaël, Assistant d'Éducation (AED). "Ils ont rappelé leur fierté aussi, du lycée et de sa mixité sociale... Que finalement, tous les élèves et nous en soutien, on était bien plus nombreuses et nombreux que les quelques personnes qui ont pu commettre les agressions."

Avec ses 2.300 élèves et ses multiples bâtiments, le lycée La Martinière Duchère est l'un des plus importants de la région. Ces dernières semaines, des faits d'agressions et de racket ont notamment été relevés. Un mélange de problématiques anciennes et plus récentes explique Chaima Belhaouari, élève en classe de terminale et membre du conseil de la vie lycéenne.

"Depuis trois ans que je suis ici, je n'avais jamais entendu parler de violences en dehors du lycée, même à l'intérieur il y avait de la sécurité. Mais il y a eu le confinement, la crise sanitaire, le manque de perspectives, de directions... Tout cela a accentué cet abandon, d'une certaine façon, de l'Éducation Nationale."

Pour Amandine, enseignante, "c'est le climat du quartier qui est en train d'influencer l'intérieur du lycée et c'est quelque chose que l'on n'avait pas vu depuis au moins une dizaine d'années." Des phénomènes d'intrusions notamment, de personnes extérieures à l'établissement. "Le but c'est pas du tout de créer une distance avec les élèves, au contraire. Nous voulons travailler avec eux, dans un cadre serein", ajoute Amandine.

Des moyens d'encadrement insuffisants ?


En fin de matinée, le président de la Région (qui est en charge des lycées) s'est rendu sur place pour discuter des problématiques de sécurité. Sept nouvelles caméras de vidéosurveillance seront installées et des travaux seront menés pour renforcer la sécurité des accès et éviter les intrusions.

Autre solution espérée par les enseignants et les personnels : des moyens d'encadrement supplémentaires. Le lycée ne compte que quatre AED pour les 2.300 élèves. Deux renforts temporaires leur ont été attribués. "Mais on ne sait même pas s'ils resteront après les vacances de février...", souffle un enseignant à la sortie du lycée.