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GILETS JAUNES : LES CRS SONT EN "FATIGUE INTENSE"

Vendredi 17 Mai - 06:01

Actualité


Des CRS en manifestation. - © DR
Alors que le mouvement des Gilets jaunes a débuté il y a jour pour jour six mois, le 17 novembre dernier, les CRS, eux aussi mobilisés chaque samedi, clament leur fatigue psychique et psychologique.


Pour le 27e samedi consécutif, les Gilets jaunes seront dans la rue ce 18 mai. À l'instar des CRS, en première ligne depuis le début du mouvement pour assurer le maintien de l'ordre des manifestations.

Après six mois "intenses", où, les CRS ont vu s'ajouter les Gilets jaunes à la longue liste de leurs tâches, ils se disent aujourd'hui dans un "état physique et physiologique préoccupant", comme en témoigne Olivier Reynaud, représentant de l'UNSA CRS dans la région.

"Ce que ça implique, c'est qu'on a beaucoup de difficultés à poser nos jours de repos et les CRS sont comme tout le monde, ce sont des humains, ils ont des familles, des femmes et des enfants. Cette difficulté va engendrer des difficultés familiales. Et je tiens à rappeler que la Police nationale a enregistré 28 suicides depuis le début de l'année, contre 35 sur l'ensemble de l'année dernière. Et donc on arrive à des situations de fatigues intenses", relate celui qui a intégré la police il y a 12 ans.



Manque de moyens et d'effectifs


Si Olivier Reynaud se dit "inquiet pour la suite", il assure que "cela permet de mettre en exergue ce qu'il manque, c'est-à-dire des moyens et des effectifs que l'on réclame depuis longtemps".

Selon lui, "si les coupes budgétaires et les réductions d'effectifs cessent, cela permettra de renflouer les compagnies de CRS pour permettre de travailler dans des conditions dignes, et de sécurités qui soient optimales pour les collègues et les concitoyens".

Le représentant syndical pointe du doigt les "décisions prises sur les effectifs, alors, qu'à l'heure actuelle, la population a besoin de sécurité et à besoin d'être rassurée. Et fabriquer un policier, ça prends un an, et il est beaucoup plus simple de retirer un policier de la voie publique que d'en mettre un".