Exactement comme en 1988/1989
Avec quatre petits points au compteur, l'ASSE compte deux fois moins d'unités que Bordeaux, premier non relégable. Dire que le début de saison est mauvais est un euphémisme ! Mais... les Verts ont déjà connu cette situation par le passé. Et à chaque fois, ils s'en sont sortis.
"On peut remonter très loin, en 1952, par exemple. L'ASSE obtient sa première victoire à la 9e journée, on est dernier à l'issue de la phase aller avec 11 points au compteur. Mais on termine 11e à la fin au printemps 1953", confie l'encyclopédie du club, Philippe Gastal.
"Et puis il y a un scenario en tout point identique à cette année, lors de la saison 1988/1889. Après 10 journées, l'ASSE a fait quatre nuls et six défaites (ndlr, c'est l'actuel bilan) et c'est Robert Herbin l'entraîneur. Il faut attendre la 14e journée pour le premier succès. Par contre, la deuxième partie de saison est excellente avec 37 points pris. On termine finalement 14e du championnat".
"Il faut garder espoir"
C'est justement ce premier succès qui pourrait tout changer. Une hypothèse qui se vérifie historiquement, même récemment. "Je pense que le déclic sera la première victoire. Quand on remonte en Ligue 1 en 2004, on ne compte qu'une victoire après 12 journées, on est dans les derniers. Mais ce but de Pascal Feindouno dans les dernières minutes contre Nice nous offre un deuxième succès lors de la 13e journée. À partir de là, tout change, puisqu'on terminera 6e et on retrouvera l'Europe en fin de saison. Tout peut aller très vite, il faut garder espoir", conclut la mémoire de l'ASSE.
On espère tous que ce déclic interviendra ce vendredi. L'ASSE affronte Angers à 21 heures dans le Chaudron.