Ils pointent du doigt notamment la météo capricieuse du printemps. "On a eu de grosses précipitations courant mai jusqu'à mi-juin", explique Bruno Coudert, le responsable du pôle végétal dans l'entreprise Trescarte. "Elles ont mis à mal les semis qui étaient très bien implantés au mois d'avril. Conséquence, dans tous les champs où les précipitations étaient assez régulières et ont duré longtemps, les lentilles se sont noyées et ont crevé."
La qualité au rendez-vous
La bonne nouvelle, c'est que les lentilles récoltées sont de bonne qualité. "On a des lentilles qui sont vraiment très jolies, vertes avec des marbrures", se réjouit Bruno Coudert. "Elles ont toutes les qualités de la lentille verte du Puy. Seul le rendement ne correspond pas à la qualité."
Une bonne saison permet de récolter environ 15 quintaux de lentilles. Cette année, les producteurs visent plutôt les cinq quintaux. Les lentilles vertes du Puy pourraient donc coûter un peu plus cher au consommateur même si les prix sont encadrés pour limiter la concurrence avec d'autres lentilles, qui n'ont pas l'AOP.