"Les collègues ont voté la reconduction de la grève", faute de discussions lundi sur les salaires, a indiqué à l'AFP Djamila Mehidi, déléguée syndicale CGT d'Argedis.
"On avait lundi une réunion de négociations sur l'intéressement, je pensais qu'on allait parler de la grève" qui a eu lieu vendredi, lors de laquelle quelques stations avaient déjà été bloquées, a indiqué l'élue, déplorant l'absence d'échanges sur ce sujet.
"Aucune distribution de carburant"
Argedis, filiale à 100% de TotalEnergies, exploite 185 stations-service sur les grands axes routiers et en zones péri-urbaines. Elle emploie quelque 3.200 salariés, "les plus mal payés de la compagnie TotalEnergies", selon la CGT.
Les stations-service du Mans, Keskastel et Ostwald (Bas-Rhin), Lançon Est et Ouest (Bouches-du-Rhône), Rouillé Pamproux (Vienne/Deux-Sèvres), La Couette (Eure-et-Loir), Le Caylar (Hérault), l'Estalot (Gironde), Ceignes Cerdon (Ain), la Couline (Yonne) et Porte Corrèze étaient bloquées, selon la CGT.
"Aucune distribution de carburant, ni vente en boutique n'aura lieu sur ces relais", affirme Mme Mehidi.