Jusqu'à 30.000 euros d'aides
Le pacte consiste à passer des contrats région-commune pour accompagner financièrement les élus locaux dans leurs dépenses liées au renforcement de la sécurité. Acheter de nouvelles caméras de vidéoprotection, des gilets par balles, des armes pour les policiers municipaux ou encore des caméras mobiles : les aides de la région pourront couvrir 50% des dépenses de la commune qui en fait la demande.
Un plafond est fixé à 30.000 euros par commune volontaire. Pour l'instant, un budget de 3 millions d'euros a été fixé mais il pourra être progressivement augmenté en fonction du nombre de demandes.
Autre annonce, le test dès la fin du mois d'octobre de la vidéoprotection "en temps réel" dans les rames de TER rentre Lyon et Saint-Étienne. Le dispositif, "une première en France", doit être présenté en détail ce lundi.
Les maires de Lyon et Grenoble pointés du doigt
Le président d'Auvergne-Rhône-Alpes a incité tous les élus qui le souhaitent à rejoindre le pacte, regrettant au passage que les maires de Lyon et Grenoble n'aient pour l'instant pas envisagé de faire une demande auprès de la région.
"Je refuse de rester bloqué à cause de maires qui ne veulent pas avancer", a fustigé Laurent Wauquiez. "Ma porte reste ouverte".
Concernant la Ville de Lyon, Grégory Doucet a déjà fait savoir qu'il avait demandé au ministre de l'Intérieur 200 policiers nationaux supplémentaires, une demande qui n'est pas du ressort de la région.