Mis en cause par son ancien premier adjoint Gilles Artigues, qui a déposé plainte cette semaine pour "chantage aggravé, guet-apens en bande organisée, détournement de fonds publics et non dénonciation de faits délictueux", Gaël Perdriau dénonce des "accusations ignobles et infamantes", d'après le communiqué transmis ce mercredi 31 août par ses avocats.
Selon les révélations de Mediapart, l'actuel adjoint en charge de l'éducation et de la jeunesse, Samy Kéfi-Jérôme, aurait caché une caméra dans une chambre d'hôtel parisienne pour filmer à son insu Gilles Artigues en compagnie d'un escort boy. Une vidéo qui aurait ensuite permis de faire chanter l'ancien premier adjoint.
Des poursuites pour diffamation et dénonciation calomnieuse
"Monsieur Gaël Perdriau conteste l'ensemble de ces accusations", précisent ses avocats. Avant d'ajouter : "l'autorité judiciaire étant désormais saisie, il souhaite pouvoir s'expliquer dans les plus brefs délais pour porter à la connaissance des enquêteurs la totalité des informations dont il dispose. Elles mettront un terme à la campagne médiatique aussi violente qu'infondée qu'il subit actuellement".
Contacté par Radio Scoop, l'avocat de Gilles Artigues, maître André Buffard, assure pourtant qu'il existe "des preuves irréfutables" que Gaël Perdriau "était au courant de cette machination".
De leur côté, les avocats du maire stéphanois annoncent des poursuites judiciaires. "La réalité des faits nous conduit à mettre en œuvre les procédures permettant de faire respecter les droits de notre client, et de faire sanctionner, sur le terrain de la diffamation et sur celui de la dénonciation calomnieuse, les graves atteintes à l'honneur et à la probité de Monsieur Gaël Perdriau", préviennent-ils.
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