Chaque année, une trentaine de chercheuses françaises sont récompensées. Cinq lyonnaises figurent parmi les lauréates, qui recevront leur prix ce mercredi 9 octobre à Paris.
Marine Dubreucq en fait partie : sage-femme, elle s'est spécialisée dans la psychiatrie périnatale.
Améliorer la prise en charge des futurs jeunes parents
Diplômée en 2015, Marine Dubreucq a exercé un peu partout en France, comme sage-femme, avant d'occuper un poste en psychiatrie.
"L'idée était de développer une offre de soin pour les femmes, autour de la parentalité, de la vie de couple. J'ai vite vu l'étendu des besoins, avec des femmes qui avaient subi des violences, de la stigmatisation, explique-t-elle. Et des femmes qui n'osaient pas toujours en parler."
Marine Dubreucq décide alors de passer des diplômes universitaires. Elle se forme sur les questions liées à l'autisme, à l'éducation thérapeutique, à la prise en charge des violences... "Pour être plus armée, pour mieux accompagner les femmes", poursuit la chercheuse. Elle est aujourd'hui doctorante à l'Université Lyon 1.
Depuis, l'offre de soin s'est étoffée. Des rapports sur le sujet ont été publiés, mettant en évidence l'importance d'une meilleure prise en charge de la santé mentale des futurs parents.
"Ce prix est très important, déjà parce qu'il vient récompenser un gros travail de recherche avec beaucoup de personnes qui ont bien voulu échanger avec moi sur ces sujets, se réjouit Marine Dubreucq. On a besoin des femmes dans la science, on ne peut pas se passer de la moitié de l'Humanité poru faire avancer la recherche !"