À Lyon, ça se passe du côté du collège Truffaut : des rencontres pour débattre, expérimenter, explorer et échanger avec les scientifiques.
Le CNRS propose également, plutôt l'été, les conférences embarquées au Parc de la Tête d'Or. Enfin, les chercheurs accueillent aussi le public dans les laboratoires comme à l'occasion des "visites insolites".
Radio SCOOP avait pu suivre l'une d'entre elles, pour mieux comprendre les troubles DYS.
Dans la peau d'un chercheur
"Bienvenue à la plateforme Planète !", lance Justine Epinat-Duclos, ingénieure de recherche au CNRL. Près de 450 personnes y travaillent au quotidien.
Ce jour-là, un petit groupe d'une dizaine de personnes a eu la chance de visiter le laboratoire.
"C'est de la recherche publique, donc c'est important pour nous de rendre compte de nos résultats, explique Justine Epinat-Duclos. L'objectif de ces visites, c'est aussi que les enfants apprennent des choses, qu'ils en parlent autour d'eux, qu'ils découvrent des métiers pourquoi pas ?"
Des ateliers ludiques pour comprendre les troubles DYS
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, le centre Planète n'est pas spécialisé dans l'étude de l'Univers mais bien de notre cerveau. Et plus précisément, des troubles DYS chez les enfants.
Dyslexie, dyspraxie, dyscalculie... En France, on estime que 6 à 8% des élèves d'une classe sont concernés par l'un de ces troubles. Pour mieux les comprendre, les chercheurs mènent des travaux tout au long de l'année.
Les visiteurs du jour vont ainsi se mettre dans la peau d'un dyslexique avec un casque de réalité virtuelle :
"On doit lire un texte en ayant la vision d'une personne dyslexique et franchement, c'est hyper difficile", note Julien, l'un des participants.
L'atelier suivant, sur le trouble du langage oral, consiste à lire un texte en mangeant... des chamallows. "C'est impossible", sourit l'une des participantes.
Le CNRS à la recherche de volontaires
D'ateliers en ateliers, les chercheurs partagent leurs connaissances et répondent aux questions.
"Le premier niveau, c'est déjà d'essayer de mieux comprendre les troubles cognitifs, ajoute Alice Gomez, enseignante chercheuse. Ensuite, c'est de mettre au point des méthodes pour s'adapter aux enfants concernés, pour que la société soit plus inclusive."
Des méthodes partagées avec les orthophonistes et le corps enseignant.
Pour mener à bien toutes ces recherches, les laboratoires du CNRS recherchent régulièrement des volontaires : toutes les infos sont à retrouver par ici !