Portées par le très gros début de match de Marine Johannès, avec un premier panier en attaquant le cercle (2-0) puis deux tirs à trois points réussis pour mener 13-6 après trois minutes et trente secondes de jeu, les joueuses en blanc et rose ont rapidement pris le contrôle de la rencontre.
Une première mi-temps de rêve
Maladroites en attaque, les Turques subissaient de l'autre côté du parquet la réussite lyonnaise. L'entraîneur visiteur était contraint de demander un premier temps mort dès la sixième minute, alors que ses joueuses étaient menées 17-8.
Intenables, les coéquipières de Gabby Williams prenaient le large dans ce premier quart-temps : 27-19, dont dix points pour Johannès et sept pour Williams.
Les filles de David Gautier continuaient de faire la course en tête et un nouveau temps mort était demandé par Galatasaray dans le deuxième quart-temps, alors que l'écart était de seize points (40-24). Un écart porté à vingt-deux points à la mi-temps !
L'écart se creuse encore dans le deuxième acte
Les Turques s'agaçaient et Stevens écopait d'une faute technique pour avoir shooté dans le ballon après un désaccord avec une décision arbitrale. Toujours aussi impuissantes en attaques, les Stambouliotes ne pouvaient que s'en remettre à la puissance et à la taille (2m01) de Teaora McCowan à l'intérieur pour limiter les dégâts.
L'Asvel menait de 32 points à la fin du troisième quart-temps, le plus gros écart du match, à ce stade. Preuve que l'étau lyonnais ne cessait de se resserrer...
Le dernier quart-temps ne faisait que confirmer l'impression ressentie tout au long du match : des Lionnes euphoriques face à des Turques dépassées, qui ne s'attendaient pas à recevoir la foudre de cette manière.
Avec un écart invraisemblable de 39 points grâce à ce match aller qui restera dans les annales du club, l'Asvel est idéalement lancée avant le match retour, le 12 avril en Turquie. Nul doute que la performance hors norme de Marine Johannès (25 points) va hanter longtemps le public turc. Mais il faudra tout de même se méfier la réaction de Galatasaray, devant son public bouillant. Ce n'est que la mi-temps.