GUERRE EN UKRAINE : 441 PERSONNES SONT ARRIVÉES DANS LA LOIRE

Vendredi 25 Mars - 06:00

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Cet autocar part en Ukraine récupérer des réfugiés - © Enfants Ukraine 01
Depuis le 24 février 2022 et le début de la guerre en Ukraine, plusieurs initiatives, de particuliers, de collectivités et désormais de l'État se sont mis en place pour accueillir ces personnes déplacées. Petit à petit, le dispositif se consolide.

Depuis un mois maintenant, plus de trois millions d'Ukrainiens ont quitté leur pays. Si la majorité d'entre eux ont trouvé refuge en Pologne ou en Moldavie, les pays frontaliers, certains sont arrivés chez nous, en France. Un phénomène qui ne devrait pas s'arrêter.

Un titre pour 80 Ukrainiens dans la Loire


On estime aujourd'hui que 441 Ukrainiens ont été pris en charge par la préfecture de la Loire. Cela représente 180 familles et 32 d'entre elles sont hébergées sur notre territoire. Certaines de ces personnes dites déplacées, environ 80, ont même obtenu ce qu'on appelle « la protection temporaire ». Celle-ci peut aller de six mois à deux ans. Il s'agit d'un titre similaire à celui délivré aux demandeurs d'asile qui offre les mêmes droits, avec en plus, la possibilité de travailler.

Dans le même temps, État et collectivités se coordonnent. En tout, 300 places d'hébergements, dans d'anciennes résidences étudiantes à Firminy, Saint-Etienne et la Grand-Croix sont prêtes à accueillir des Ukrainiens. Pour les orienter à leur arrivée dans la Loire, deux "sas" ont été mis en place à la sous-préfecture de Roanne et à Chateaucreux pour Saint-Étienne.

Des enfants également scolarisés


C'est l'association entraide Pierre Valdo, spécialiste en la matière, qui assure la coordination du dispositif. Les nouveaux arrivants seront orientés en priorité vers les logements des collectivités. Dans la Loire, 2400 places sont par ailleurs disponibles chez les particuliers. Avec une nouvelle donne désormais, suite à la mise en place d'une convention : ceux-ci devront s'engager à héberger les déplacés ukrainiens pour une durée minimum de trois mois.

Enfin, notons que 35 petits Ukrainiens sont scolarisés dans les écoles de la Loire.