Dajdu et Tayc ont répondu aux questions de Radio SCOOP, ce jeudi 16 mai, au lendemain de leur incroyable prestation au centre Westfield La Part-Dieu, à Lyon.
C'était un moment assez fou. Est-ce qu'on s'habitue à chanter devant autant de personnes ?
Tayc : "Honnêtement, on pourrait penser que ça ne nous fait plus rien. Mais à chaque fois, quand tu montes sur scène, quand tu entends les gens crier, quand tu discutes avec eux et quand tu chantes avec eux, ça donne toujours autant de frissons.
Dadju : "Le trac, le stress, on l'a tout le temps. Dès qu'un artiste ne le ressent plus, c'est qu'il a perdu une sorte de magie, une partie de toi."
Comment s'est passé votre rencontre ?
Tayc : "C'est le projet "Please", en 2019, qui a créé la connexion humaine entre nous deux. Dadju m'a donné la chance de faire ce premier titre ensemble. Lui, il était déjà connu."
Dadju : "Pour faire cet album-là, c'était surtout une question de timing. Le faire à l'époque n'aurait pas été une bonne idée."
C'est toi, Dadju, qui appelle Tayc, pour lui proposer, non pas un album, mais trois titres, c'est ça ?
Tayc : "Il était sur une série de trois titres avec plusieurs artistes à ce moment-là. Il voulait qu'on fasse le nôtre. Mais je trouvais ça trop faible, donc je lui ai dit qu'il fallait qu'on fasse un album ensemble et il a aimé cette idée."
Comment on fait pour trouver du temps, quand on est deux artistes, pour se retrouver ensemble et faire un album ?
Dadju : "On n'a rien fait à distance. On a mis un point d'honneur à être en studio de la création jusqu'à la sortie. Tayc a proposé de faire des séminaires, on a essayé à chaque fois de s'isoler, de partir une semaine quelque part. On était en immersion pour faire du son, avec nos équipes, on était très bien entouré."
Est-ce que travailler ensemble à renforcer votre relation entre vous ?
Tayc : "Cet album a même créé la relation amicale qu'on a aujourd'hui. Au début, on ne se connaissait pas énormément. Maintenant, on s'appelle régulièrement, on mange à deux, on a vraiment créé quelque chose de fort. Et moi, je n'arrive pas à travailler sans cœur, il fallait que ça se passe de cette manière."
Sur l'album "Héritage", il y a aussi des collaborations : Gims, Damso, Jungeli, Oxmo Puccino… Ce mélange d'ancienne et nouvelle génération résume plutôt bien le titre de votre album non ?
Dadju : "C'était le but. Cet héritage qu'on a reçu et qu'on partage finalement. On partage une culture et une génération."
Tayc : "On est la génération de transition, c'est trop bien. On est pile entre les deux, avec des inspirations et des gens qui se sont inspirés de nous. C'est vraiment bien d'être le pont entre des générations."
Si vous devez sortir une chanson de l'album, ce serait lequel (hors single) ?
Dadju : "Le Contrat a un parcours particulier. C'est un son qu'on a teasé avant l'album et c'est pratiquement devenu un single. C'est un titre que les gens connaissent par cœur, qu'ils adorent. Il a une place importante dans l'album."
Vous faites une tournée plutôt courte en France. Pourquoi ce choix de faire si peu de concerts ?
Dadju : "Il y a une question d'emploi du temps, mais pas que. On nous a déjà vus en tournée chacun de son côté et on a voulu raréfier le fait de nous voir tous les deux sur scène."
Tayc : "La seule chose qu'il nous reste à faire, maintenant, c'est d'aller faire connaître nos titres un peu partout, y compris à l'international. Même ceux qui n'ont pas fonctionné dès le début. Mais je pense que notre duo va encore fonctionner pendant très longtemps."
Lequel des deux est le plus relou sur le plan professionnel ?
Dadju : "Honnêtement, ça dépend. On va dire 50-50."
Lequel des deux est le plus relou dans la vie privée ?
Tayc : "Je pense que c'est moi. Dadju est quelqu'un de plus simple. Moi, c'est soit ça passe, soit ça casse. Soit, tu comprends mon énergie, soit tu ne la comprends pas et c'est fini."
Lequel des deux est le plus moqueur ?
Tayc : "Dadju ! (rires) Plus le temps passe et plus je me rends compte que c'est un vrai chambreur. Il est très drôle."
Enfin, qui est le plus fêtard ?
Tayc : "Moi. Et en même temps, je suis le plus jeune. (rires) Il a vécu des choses que moi je découvre encore. Par exemple, après les concerts, j'aime bien reste encore un peu, boire un petit verre. Après le show, Dadju veut rentrer chez lui."
Vous pouvez retrouver l'interview complète en podcast :