JL BOURG : JULIEN DESBOTTES DRESSE LE BILAN DE LA PREMIÈRE PARTIE DE SAISON

Mardi 7 Janvier - 06:00

Basket

Frédéric Fauthoux (à gauche) et Julien Desbottes (à droite) pendant la conférence de presse. - © Radio SCOOP - Didier Berthet
La JL Bourg a entamé l'année 2025 par une défaite face à Ankara vendredi 3 janvier en Eurocoupe (98-89). Mais le président Julien Desbottes garde une attitude positive.

Il y avait de l'optimisme en 2024 pour la JL Bourg. Il y en aura aussi en 2025 !

Placé à la 5e du championnat de France, et 7e d'Eurocoupe, le bilan de cette première partie de saison est encourageant pour la Jeu. Même si elle est un peu en deçà de l'exceptionnelle année précédente. 

L'objectif pour la suite de la saison est de continuer à avancer en y allant étape par étape.

Radio SCOOP : qu'en est-il du bilan de cette première partie de saison ?

"C'est un bilan qui est positif. Évidemment, on ne surfe pas sur la vague comme on pouvait le faire il y a tout juste un an. Néanmoins, je pense que si on rétropédale deux ou trois ans en arrière, on aurait été satisfait de ce bilan-là. 

Aujourd'hui, on sent que cette équipe est en train de se construire. On a gagné trois des quatre derniers matchs en championnat, on est, je pense, sur une phase ascendante. On a dû redoubler pas mal de notre effectif et trouver une hiérarchie, ça demande beaucoup de boulot. 

Mais on est quand même encore 5ème de France à ce jour. Globalement, on est dans les clous, on n'a pas gâché notre saison et on est qualifié pour la Leaders Cup. Sur tous les tableaux, on est à l'affût. À nous de faire en sorte que les premières semaines ou encore les premiers mois de janvier, février nous mettent sur orbite."


Maintenant que la qualification pour la Leaders Cup est acquise, quel est l'objectif pour cette seconde partie de saison ? 

"Je crois qu'il ne faut surtout pas qu'on oublie qu'on est des outsiders. En tant que dirigeant, je pense qu'il nous appartient d'avoir un peu de mémoire, et de justement savoir d'où on vient et qui on est. 

Évidemment, ça fait quelque temps qu'on progresse tout le temps, mais plus ça va aller et plus ça va être dur de continuer notre marche en avant. 

Je suis absolument certain que notre position est une position de challengeur, d'outsider et il faut qu'on soit à l'affût. Je pense qu'il ne faut pas se précipiter. On a dû faire des changements, et il faut que tout le monde s'intègre. J'ai l'impression que mi-février, pour la Leaders Cup, on devrait être prêt. On va jouer crânement notre chance."


Ce sont les perspectives de l'année 2025 ? 

"Bien sûr ! C'est vrai que ça me permet de passer un petit message aussi, parce que je vois que le niveau d'exigence est très élevé. Comme j'ai l'habitude de le dire maintenant, on a joué la finale de la semaine des As en 2006 à Dijon, on en a parlé pendant des années. Là, on vient tout juste de jouer la finale de l'Eurocoupe. C'est pratiquement un rêve fou et inatteignable, après cinq ans de compétition européenne consécutive pour notre club. 

On a l'impression que tout est normal, tout est facile, que la JL doit continuer de gagner facilement. On a aussi beaucoup d'équipes qu'il faut mettre derrière nous au classement, on a de nombreuses villes qui sont des mythes du basket français. Limoges est derrière nous, Strasbourg aussi ou encore Le Mans, toutes ces équipes-là, et j'en oublie. 

Bien sûr, on a tous envie de regarder vers le haut et moi le premier. Mais, je pense que notre équipe et notre club ont besoin de sentir qu'on a des racines et qu'on n'oublie pas d'où l'on vient. Il faut absolument qu'on respecte chaque victoire, comme on l'a fait il y a quelques années et pas qu'on s'embourgeoise en se disant que cette année est moyenne. C'est important que chacun s'approprie ces victoires, chacune d'entre elles, et fasse une petite analyse de tout ça."


La JL Bourg joue face à Lietkabelis mardi 7 janvier, à 19h30, sur le parquet d'Ekinox.