Thomas Jolly, le directeur artistique, avait promis des tableaux qui racontent "non pas une France mais plusieurs France", célébrant "le monde entier réuni".
Le Président Emmanuel Macron a pour sa part remercié sur X "Thomas Jolly et son génie créatif", les artistes, les forces de l'ordre et de secours, les agents et bénévoles. "Merci à tous ceux qui y ont cru. On en reparlera dans 100 ans ! ON L'A FAIT!", a-t-il posté.
Un final grandiose
Émotion au rendez-vous : Céline Dion, atteinte du syndrome de la personne raide (SPR) et qui n'avait plus chanté en live depuis 2020, a entonné "L'hymne à l'amour" d'Edith Piaf depuis le premier étage de la tour Eiffel, en larmes, pour des images qui resteront dans l'Histoire.
Point de départ du show démarré à 19h30, qui a entremêlé sport, art et protocole olympique, l'humoriste français Jamel Debbouze torche en main dans le Stade de France vide… Erreur, l'enceinte n'accueille pas la cérémonie !
Pour tenter de sauver la situation, il transmet la flamme à la légende du football Zinédine Zidane. L'ancien N.10 des Bleus s'embarque dans une odyssée parisienne, métro compris.
Est apparue ensuite la première star de la soirée : Lady Gaga, en bustier noir et plumes roses Dior. Elle a entonné "Mon truc en plumes", titre emblématique du music-hall français.
Aya Nakamura, chanteuse francophone la plus écoutée dans le monde, lui a succédé, toute de plumes d'or vêtue, par Dior également, pour un medley de ses tubes "Pookie" et "Djadja" et d'un standard de Charles Aznavour, "For me Formidable".
Pour la première fois, la cérémonie olympique prenait place hors d'un stade, sur six kilomètres le long de la Seine, jusqu'à la tour Eiffel.
Autres moments forts : Gojira, groupe de metal français à l'aura internationale, s'est associé à la chanteuse lyrique franco-suisse Marina Viotti pour interpréter "Ah ! Ça ira", chant révolutionnaire français, avec aussi une Marie-Antoinette à la tête coupée.
Pour clore la partie sur l'eau, un cheval mécanique lancé au galop a parcouru la Seine pour propager "l'esprit olympique" devant quelque 320.000 spectateurs, réfugiés sous des parapluies et des ponchos, et un milliard d'autres à la télévision.