Existant depuis longtemps à l'étranger, ce type d'autoroutes en "flux libre" est appelé à se généraliser dans les prochaines années, l'autoroute de Normandie étant la suivante sur la liste.
Comment ça se passe ?
Les usagers pourront circuler à la vitesse autorisée, sans ralentir ni s'arrêter, en passant sous des portiques dotés de caméras et de capteurs qui identifieront leur véhicule.
Ils auront ensuite plusieurs façons de payer, la solution la plus simple est de se procurer un badge de télépéage classique, quel qu'en soit le fournisseur.
On pourra aussi payer sur le site de la nouvelle autoroute, soit en enregistrant une fois pour toutes son numéro d'immatriculation et ses coordonnées bancaires, soit en réglant chaque passage.
Dernière possibilité : 16 bornes au bord de l'autoroute, qui permettront de payer en carte ou en espèces.
Une amende pour les mauvais payeurs
Vous aurez 72h pour payer votre trajet, faute de quoi une amende de 90 euros viendra s'ajouter au montant du péage, et même 375 euros sans règlement dans les 60 jours. L'exploitant aura accès au fichier des plaques d'immatriculations européennes.
Allant de pair avec le développement du numérique et des paiements en ligne, l'adoption du flux libre était demandée par l'État quand il a sélectionné APRR (une filiale d'Eiffage) pour construire l'A79.
Toutes les nouvelles autoroutes suivront ce modèle comme la future A69 entre Toulouse et Castres, relève le responsable.
Parmi les prochaines autoroutes à basculer vers le flux libre, l'Autoroute blanche (A40) en Haute-Savoie gérée par la société Autoroutes et tunnel du Mont-Blanc (ATMB).