"En France, on ne valorise pas assez le sport"
Des cours avec des horaires aménagés d'un côté, le sport avec des terrains de basket de l'autre : le concept séduit les étudiants mais effraie généralement les parents. Mais pas Annabelle. "Les deux sont liés : le sport permet d'être bien dans sa tête, et par effet boule de neige, dans ses études. En France, on ne valorise pas assez le sport. De toute façon, je préfère le voir sur un terrain de basket que devant la télé à jouer à la console", souligne la maman d'Axel.
Reste que l'académie débute à peine. "C'est un stress, on se demande si on fait le bon choix, comme n'importe quel parent qui oriente son enfant en Seconde. Le modèle n'a pas été éprouvé mais sur le papier, Tony Parker s'est associé avec une entreprise (Adequat) et avec Acadomia, qui est reconnu au niveau de l'enseignement. L'association a tout pour réussir", assure Annabelle Aragon.
Le seul bémol pour Annabelle Aragon, c'est le prix. Les étudiants sont nourris, logés et blanchis, contre 25 000 euros à l'année.