L'amour du cinéma
"C'est arrivé très jeune. Petit, je faisais des spectacles filmés par mes parents à la campagne, pour les repas de famille. J'ai toujours aimé divertir les gens. Quand j'avais 11 ans je suis allé voir la Vie est Belle de Roberto Benigni, je n'ai pas dormi de la nuit, j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps. C'est là que j'ai su que je voulais en faire mon métier. Je suis un vrai passionné de cinéma."
Derrière la caméra
"C'est venu au fur et à mesure. J'ai commencé à jouer dans des séries, des films, des pubs. Je trouvais ça dommage d'attendre derrière le téléphone, de savoir si j'allais avoir le rôle ou non. Je suis passé derrière la caméra et ça a été le coup de foudre. J'ai notamment eu la chance de travailler avec Gérard Darmon."
Le court-métrage
"C'est une bulle de respiration. Je les trouve plus impactant que les films. Il y a beaucoup moins de problématiques, on peut même les faire par téléphone. Il y a plus de liberté, c'est plus instinctif."
Les nouveautés du festival
"Il y a un concours étudiant, et un concours digital. On avait eu beaucoup de demandes. On voulait amener nos cinéastes sur un format nouveau, avec une contrainte de temps et de thème."
Le choix du jury
"Ils viennent tous de manière gracieuse. je les appelle directement et j'essaie de réunir un jury qui m'inspire, que ce soit par leur filmographie ou par la manière dont ils appréhendent le cinéma. On aura aussi Charlie Winston, qui se lance dans la musique de film, je trouvais ça vraiment cool d'avoir le point de vue d'un musicien."
Les films en compétition
"On a reçu 908 films. On en garde 30 en compétition. Dès que le festival se termine, on commence déjà à en regarder pour l'édition suivante. On a un gros niveau d'exigence lors de la sélection. L'histoire est importante, le jeu d'acteur etc. Le rôle du programmateur est très important. Je valide la sélection avec lui."
Toutes les informations sont à retrouver sur le site internet de Filmoramax.