Accueil glacial pour Rudi Garcia
Le nouvel entraîneur lyonnais savait depuis mardi et sa rencontre avec les supporters qu'il n'aurait pas un accueil chaleureux. Cette défiance s'est retrouvée dès la présentation des équipes, puisque son nom a été sifflé par les supporters.
Pire, le 29e coach de l'histoire du club a pu lire une banderole cinglante : "Garcia, notre patience sera égale au respect que tu as montré au club : nulle". On a connu plus chaleureux...
Une entame très molle
Hormis une occasion dès la 6e minute, lorsque Moussa Dembélé obligeait le gardien dijonnais à un bel arrêt, les Lyonnais se faisaient plus remarqués par la lenteur de leur jeu et leur faiblesse technique que par leurs situations dangereuses, très peu nombreuses. En fin de première période, Maxwel Cornet frappait à côté et les deux équipes repartaient aux vestiaires sous les sifflets (0-0).
Une seconde période inefficace
Après un premier quart d'heure aussi lénifiant, la seconde période s'est soudain emballée. D'abord avec une occasion de Moussa Dembélé, seul face au gardien dijonnais (60'), puis avec une frappe de Kenny Tete, contrée. Quelques minutes plus tard, Maxwel Cornet plaçait une belle reprise, repoussée par le gardien...sur Jeff Reine-Adelaïde, seul aux six mètres. Mais l'international Espoirs n'appuyait pas son coup de tête et butait lui aussi sur le gardien !
L'OL continuait de pousser, mais la fin de match approchait et Dijon a même été proche d'ouvrir le score, sur une reprise de Tavares, heureusement non cadrée. Rudi Garcia lançait le jeune prodige Rayan Cherki, seulement âgé de 16 ans et deux mois, pour tenter de faire la différence dans les dix dernières minutes.
Mercredi soir, l'OL se déplacera sur la pelouse du Benfica Lisbonne pour la 3e journée de Ligue des Champions.