Plus d'une vingtaine de communes ont fait des propositions concrètes
Au cours de ses différents échanges avec les maires du Puy-de-Dôme, le préfet a pu recenser une vingtaine de communes qui ont mis sur la table des propositions concrètes de logement, par exemple en passant via les organismes de logement social.
Plusieurs centaines de propositions ont aussi été faites par des particuliers, même si dans certains cas il s'agit simplement d'un canapé. "Il faut saluer cet élan de générosité, mais je préviens les gens qu'il faut faire attention. Parce que accueillir une famille 24 heures sur 24, pendant un temps indéterminé, c'est lourd à porter. Il n'y a pas que le fait d'héberger les gens. Il faut les nourrir, les véhiculer, inscrire les enfants à l'école... Il y a un aspect social qui est important parce que ce sont des gens qui arrivent de zones de guerre et qui sont traumatisés", rappelle Philippe Chopin, le préfet du Puy-de-Dôme.
L'accueil, quand il devra se faire, sera donc effectué en priorité par des associations. "On fournit une espèce de package, avec un suivi médical, un suivi pour les enfants, un suivi psychologique et évidemment toutes les aides auxquelles ils peuvent avoir droit et qu'un particulier ne connaît pas", ajoute le préfet du Puy-de-Dôme. L'association CeCler a par exemple été impliquée dans l'accueil des réfugiés afghans il y a quelques mois.
Pour le moment, très peu d'arrivées de réfugiés ukrainiens ont été enregistrées et elles proviennent toutes d'initiatives individuelles.