"C'était pendant une compétition, un professeur m'a dit : viens, prends le micro et fais quelques annonces, c'est bien d'avoir un jeune !", se souvient Clément Breysse, qui se retrouve à animer des compétitions de plus en plus importantes. "C'est avant tout une histoire de bonnes rencontres, au bon moment."
Un travail d'équipe
Vingt-cinq ans plus tard, Clément Breysse fera donc résonner sa voix dans l'enceinte du Stade de France, où se dérouleront les épreuves d'athlétisme des Jeux Olympiques de Paris. À 150 jours de l'événement, le passionné reste serein.
"Je travaille sérieusement pour être prêt en juillet, on a encore un peu de temps !", ajoute le speaker. "L'objectif, c'est de transmettre l'histoire qui s'écrit sous nos yeux, de faire vivre ce moment. On est là pour guider le public, y compris les spectateurs qui ne connaissent pas forcément l'athlétisme. Pour qu'ils en gardent une belle expérience, pleine d'émotions."
Et tout cela résulte d'un véritable travail d'équipe, tiens à souligner Clément Breysse.
"Sans les techniciens qui nous mettent dans les meilleures conditions, sans les statisticiens qui vont nous donner le bon record, sans la personne qui déclenche la bonne musique, le coordinateur qui fait partir la course... Rien de ce qu'on fait n'est possible."
"Les JO à la maison, c'est une fois dans la vie !"
Une aventure collective au service du public et des athlètes... D'ailleurs, côté français, est-ce qu'on a raison d'être optimiste ?
"Les voyants sont plutôt passés au vert... Bon, on ne ramènera sûrement pas 20 médailles mais je pense que l'on peut s'attendre à de belles surprises. Et puis, pourquoi pas, créer des vocations ? Ce sera ça l'héritage des Jeux", espère Clément Breysse.
"Pour ce qui est de l'euphorie dans le pays, j'espère qu'elle va grandir encore parce que les Jeux Olympiques à la maison, c'est une fois dans la vie ! Mais je ne m'inquiète pas. Car les Français aiment le sport !"
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