LOIRE : ILS ONT RÉSISTÉ À LA CRISE DU COVID-19 (2/5)

Mardi 12 Octobre - 06:00

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Le Purple cafe. - © Radio Scoop
Après 18 mois de galère, liée à la crise du Covid-19, on vous raconte les belles histoires qui ont tout de même émergé durant cette période. Celles de Ligériens dont les entreprises repartent, un an et demi après le premier confinement.

Suite de notre série sur les belles histoires "post crise" du coronavirus. Alors évidemment, l'épidémie n'est pas terminée, mais les chiffres sont plus qu'encourageants. Le taux d'incidence diminue au fil des semaines et certaines mesures s'allègent. Les enfants ont d'ailleurs tombé le masque à l'école le 4 octobre dernier.

Ouvrir le jour du confinement... la poisse !


Alors que la vie retrouve une certaine normalité, toute cette semaine, on parle de ces sociétés ou de ces Ligériens qui ont fait le dos rond pendant 18 mois pour laisser passer l'orage et ressortir petit à petit la tête de l'eau.

Après le Squash club, voici le cas du Purple Café à Saint-Étienne, qui a commencé sa nouvelle activité… le jour même où la fermeture a été annoncée par Edouard Philippe alors premier ministre, le 14 mars 2020.

"On a acheté l'établissement en liquidation judiciaire pour faire une ouverture au 14 mars au matin et on a dû fermer... le 14 mars à minuit ! C'était dans le domaine de la brève rencontre avec les clients puisque ça n'a duré qu'une journée", sourit aujourd'hui Jorge De Sa, le gérant du Purple Café.

"Le covid m'a permis de faire des choses"


"Sincèrement, à l'époque, c'était un vrai coup dur, on avait prévu un joli démarrage car je suis un jeune retraité qui débutait une nouvelle activité", ajoute Jorge De Sa. "Mais aujourd'hui, je dis presque "merci le covid", car ça m'a permis de me diversifier, de passer ma licence tabac et d'ouvrir un bureau de tabac le 4 mai 2020".

Plus d'un an plus tard, le Purple Café voit la vie en rose. "Tout doucement, ça commence à marcher, on est de plus en plus connu. Il faut dire qu'on ouvre 365 jours par an pour rattraper le retard qu'on a pris. On a eu le temps de faire tout nos travaux également". Alors Jorge De Sa, un gérant heureux ? "On va dire pas malheureux" s'esclaffe t-il !

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