Alors, doit-on s'attendre à ce que les élus lyonnais suivent l'exemple parisien ? On a posé la question à Jean-Charles Kohlhaas, vice-président de la Métropole de Lyon chargé des mobilités :
"Réduire la vitesse, ça réduit l'accidentologie, ça réduit la pollution et ça réduit les embouteillages, donc je comprends tout à fait ce qui se passe à Paris. Ce n'est pas d'actualité sur le périphérique lyonnais pour l'instant, mais ça le sera sûrement dans les 10 ou 15 ans qui viennent. Sur certains secteurs, en tout cas, on y réfléchit, sur M7 et M6 dans les entrées nord et sud de Lyon.
Bientôt des feux et des croisements sur le périphérique lyonnais ?
Une nouvelle étape est donc en préparation, après le déclassement des axes A6 et A7, devenues voies métropolitaines.
Elle consistera notamment à rétablir des feux et des intersections sur le boulevard périphérique, comme le précise Jean-Charles Kohlhaas :
"La première étape va être de réduire la vitesse et de rétablir des croisements avec la voirie existante, donc avec des feux sur ces routes-là. C'est prévu pour les 5 à 10 ans qui viennent."
La limitation de vitesse à 50 km/h sur le périphérique de Paris sera effective dès le 1er octobre, a confirmé lundi la maire de Paris Anne Hidalgo.
Le ministère des Transports, démissionnaire, a précisé à l'AFP que si le périphérique était bien une voie de la Ville de Paris, l'État aurait son mot à dire à plusieurs titres dans ce dossier.
L'abaissement de la vitesse sur le périph parisien est destinée à réduire la pollution subie par plus d'un demi-million de riverains, selon la mairie.