Sur place, ils ont expulsé 70 mineurs (33 selon la Préfecture), qui logeaient dans un squat depuis plusieurs mois.
Selon le collectif Soutiens Migrants Croix Rousse, qui dénonce une expulsion "dramatique", 271 mineurs ont été mis à l'abri dans ce bâtiment depuis mars 2023.
La préfecture a aussi précisé que cinq étrangers en situation irrégulière ont été interpellés.
La Préfecture, la Métropole et la Ville alertées
Le collectif a aussi précisé avoir alerté la Préfecture, la Métropole et la Ville de Lyon il y a déjà plusieurs mois.
"Ces institutions n'ont jamais répondu ni prévu de solution pour remplacer ces 70 places d'hébergement, indispensables quoiqu'encore insuffisantes", a aussi indiqué l'organisation dans un communiqué.
Peu après, la maire du 1er arrondissement a également réagi :
"Cette expulsion précipite dans une précarité aggravée des jeunes vulnérables dont la seule perspective est désormais de rejoindre des campements d'infortune", regrette Yasmine Bouagga, qui indique "qu'aucun diagnostic social préalable n'a été effectué par les autorités préfectorales, qu'aucune solution de relogement ou de mise à l'abri n'a été proposée."
L'élue du 1er salue au passage l'engagement citoyen des associations présentes sur le squat et rappelle "la bonne cohabitation tant avec les riverains qu'avec le lycée attenant."
Et de finir : "Nous demandons aux autorités préfectorales des solutions de mise à l'abri immédiates. (...) Il n'est pas acceptable que ces jeunes dorment à la rue et nul ne doit s'accommoder de cette indignité."