À ces personnels, s'ajoutent aussi les effectifs des polices municipales de Lyon et Décines, ainsi que 1.100 stadiers fournis par l'Olympique Lyonnais et 200 envoyés par l'Olympique de Marseille. L'hélicoptère de la gendarmerie et deux canons à eau seront aussi mobilisés pour l'évenement qui doit "rester avant tout une fête" selon le préfet.
L'arrivée des supporters très encadrée
Sur les 11.500 places mises à disposition des deux équipes finalistes par l'UEFA, Marseille a déjà tout vendu, l'Atlético en a écoulé 9.000.
La préfecture s'attend à voir arriver entre 2.000 et 3.000 supporters de l'OM sans billet. "Sans billet, ils ne devront pas rentrer", précise le préfet.
Mercredi, les supporters viendront en bus, en avion (pour les Espagnols) et en véhicules privés. Un dispositif hermétique sera déployé pour que les supporters ne se croisent pas. Des parcs relais seront dédiés à chacun et les navettes vers le stade placées sous fortes escortes policières. Dans le stade, les supporters de l'OM prendront place au virage Sud, ceux de l'Atlético au Nord.
"Des barrières et des zones tampons seront installées dans le stade pour éviter que des groupes de supporters se rencontrent", a souligné M. Bouillon. Il n'y aura pas de "fan walk" (défilé de supporters) mais le centre-ville ne leur sera pas interdit. Le dispositif sera aussi renforcé pour éviter les troubles autour du stade et la revente illégale de billets.
"On ne peut exclure qu'il y ait des +fights+ mais nous serons d'une extrême vigilance et prêts à réagir", a-t-il assuré. La vente d'alcool, de pétards et d'engins pyrotechniques est interdite.
Un dispositif de sécurité va également être déployé sur l'autoroute A7 par laquelle les fans des deux clubs devraient arriver. L'objectif : éviter qu'ils se croisent, notamment sur les aires de repos. Des policiers marseillais accompagneront les autocars des supporters de l'OM.
L'objectif des autorités est d'éviter tout débordement entre les supporters des deux clubs, mais aussi entre Marseillais et Lyonnais dont les relations se sont quelque peu tendues ces dernières semaines après les déclarations des dirigeants des deux équipes, à la lutte en championnat de France.