Valérie Simiot se défend toutefois de dispenser une formation qui vise à "remplacer le vétérinaire" : "l'idée c'est de former le maillon manquant, entre l'animal victime et le professionnel de santé". Une formation partagée en deux temps : "on fait un premier jour très théorique, puis un deuxième où on met la théorie en pratique". Certains n'assistent qu'au premier jour, facturé 90€, mais "c'est peut-être plus compliqué à mettre en pratique par la suite", pense la formatrice.
Mieux vaut prévenir que guérir
Audrey, arrivée depuis peu à Lyon est venue assister à cette formation. Propriétaire d'un chien croisé terrier depuis deux ans, elle se dit "inquiète par le fait qu'il veut manger tout ce qu'il trouve par terre ou par certains de ses comportements" et qu'elle ne savait "pas quoi faire". "Je suis rassurée, ça va me permettre d'être moins stressée face à des situations stressantes", explique-t-elle.
Mais si la formation se veut très complète, Valérie Simiot n'oublie pas de rappeler l'essentiel : la prévention. "Si on veut avoir le moins d'accident, faire de la prévention, gérer l'environnement autour de l'animal ça permettra toujours d'en avoir moins. Ne pas laisser des câbles électriques traînés, bien mettre le traitement antiparasites, etc...". Et aussi ne pas oublier de mettre en pratique les acquis : "quand on ne pratique pas, on oublie. Et le jour-J, entre la montée d'adrénaline et la gestion des émotions, ça peut vite être très compliqué".