MUGUET DU 1ER MAI : PAS DE PÉNURIE, MAIS UN BRIN PLUS CHER

Mercredi 27 Avril - 06:00

Actualité

Muguet
Chaque 1er mai, il est de coutume d'offrir du muguet à ses proches. Malgré la météo capricieuse, il n'y aura pas de pénurie cette année. Mais la hausse des coûts de l'énergie va se répercuter sur le prix des fleurs.

Un brin symbolique. Selon la coutume, le muguet porte bonheur et marque le retour des beaux jours. Mais encore faut-il qu'il arrive à pousser !

Ces dernières semaines, la météo a alterné entre beaux jours et mauvais temps. Mais ces conditions météorologiques ont peu altéré sa production. Il y aura bien du muguet, cette année, pour le 1er mai ! Et pour cause... Il est produit le plus souvent dans des serres à la température régulée.

Vous pourrez donc bien acheter du muguet chez votre fleuriste, à l'occasion de la fête du travail.

Alain Chatenay, fleuriste chez "Feuilles et Pétales" à Tassin-la-Demi-Lune, près de Lyon, explique qu'il n'y a aucun risque de pénurie. "Du muguet va arriver aussi bien de Collonges que de Nantes à maturité, juste comme il faut. Je pense que l'on va vendre du beau muguet".

Une augmentation du prix ?


Si le brin de muguet devrait être au même prix que les années précédentes, les pots de muguets, eux, seront un peu plus chers. "Je pense qu'il a fallu chauffer un peu plus (les serres, ndlr), et vu le coût de l'énergie... Donc oui, il y a une augmentation du prix des pots de muguet", explique le fleuriste.

Un constat que partage la gérante de "Brontie", un atelier de fleuristes écoresponsables à Lyon. "Les prix à l'achat pour les fleuristes ont augmenté. Comme tout est plus cher, le transport et l'énergie par exemple, cela impacte les prix de production du muguet".

Un 1er mai pendant les vacances


Cette année, le 1er mai tombe à la fin des vacances d'avril, ce qui n'est pas une bonne nouvelle pour les fleuristes. "Les gens sont partis en vacances, on espère qu'ils vont tous rentrer le samedi. Mais effectivement, quand ça tombe pendant les vacances scolaires, comme pour toutes les fêtes, on fera un petit peu moins", conclut Alain Chatenay.