"Ce n'était pas un accident"
Il a avoué des coups volontaires, mais nie toujours avoir voulu tuer la fillette. L'ancien militaire réfute également le caractère sexuel du crime.
"Les coups étaient volontaires, ce n'était pas un accident. Mais je n'avais aucune intention de lui donner la mort", a-t-il déclaré lors de son interrogatoire. "On aimerait que je dise que c'est un crime sexuel, mais pas du tout", a-t-il ajouté. "Je n'étais pas du tout dans cette optique sexuelle, loin de là".
Selon lui, Maëlys a eu quelques brèves interactions avec lui au cours de la soirée, puis l'a rejoint sur le parking alors qu'il s'apprêtait à partir en voiture pour chercher de la cocaïne.
"Et bêtement, je lui dis monte et elle ouvre la porte". "Je reconnais, c'est fou, c'est complètement fou, je n'avais aucune mauvaise intention", relate-t-il.
"Je sais que je vais être condamné lourdement"
"Je vais chez moi, je vais chercher de la cocaïne, je me dis que ça lui fera plaisir de voir mes chiens", dit-il pour expliquer la présence à son bord de cette fillette qu'il ne connaissait pas.
"Là sur le trajet, ça ne se passe pas du tout comme ça aurait dû se passer malheureusement", poursuit-il. "Elle s'est mise à hoqueter. (...) Je me suis tourné, j'ai donné des coups".
"Je ne sais pas ce qui s'est passé. Mais c'est moi, bien sûr que c'est moi qui l'ai fait", dit-il présentant une nouvelle fois ses excuses à la famille.
"Je sais que je vais être condamné lourdement, je mérite cette peine bien sûr, je l'accepte parce qu'il y a une famille en face qui a de la peine d'avoir perdu une petite fille", a insisté l'ancien militaire de 38 ans.