Un potentiel de développement énorme
Chaque jour en France, il y a près d'un million de personnes qui se rendent chez le coiffeur. Le gisement de cheveux est donc immense, mais les utilisations potentielles aussi .
"On travaille sur trois secteurs d'activité, rappelle Clément Baldellou, le co-fondateur de la société. Le secteur de la recherche, le bio-médical, grâce à la kératine des cheveux que l'on sait extraire. Mais aussi le secteur agricole, en remplacement des produits plastiques".
La dernière utilisation a fait la Une il y a quelques semaines, au moment où une marée noire menaçait l'île Maurice. "On travaille aussi sur une logique de dépollution, car le cheveu absorbe jusqu'à 8 fois son poids en huile. On peut faire le lien avec des marées noires, mais aussi des ports qui sont pollués ou des calanques", ajoute Clément Baldellou.
Pour accélérer son développement, Capillum vient de nouer un partenariat avec le groupe La Poste. Un test grandeur nature est mené à Issoire, avec les postiers qui assurent la collecte dans les 23 salons de coiffure de la ville.
Mais l'objectif est bien de travailler sur tout le territoire français, pour augmenter les volumes recyclés.