Le ras-le-bol des habitants de Côte-Chaude
Le problème ne date pas d'hier. "Les débordements ont commencé à s'intensifier il y a plusieurs années. En 2019, on avait déjà manifesté notre mécontentement", souligne Murielle, l'une des porte-paroles du collectif d'habitants mécontents. "Entre tapages nocturnes, diurnes, les incivilités, les trottoirs jonchés d'immondices, les insultes... ça devient difficile de vivre et de travailler dans le quartier".
D'ailleurs certains habitants quittent Côte-Chaude, "c'est une réalité. Fin 2020, un des habitants, excédé, a voulu se faire justice lui même. C'est notamment ce qui nous a poussé à renouveler notre appel à l'aide. On espère que ça va déboucher sur des solutions profondes, car le problème est profond".
Des doléances remises prochainement
Les pouvoirs publics ont donc été interpellés, à nouveau. Si la préfète ne s'est pas déplacée lors de la mobilisation, Gaël Perdriau était présent. Il s'explique sur notre antenne, "nous n'avons pas abandonné Côte-Chaude, mais lutter contre les trafics de drogue n'est pas dans nos prérogatives. On nous a promis 100 policiers supplémentaires, on attend toujours. L'État ne doit pas reculer et la justice doit être ferme".
En attendant, un cahier de doléances a été mis en place et il devrait être remis d'ici quelques jours au maire et à la préfète.