Il y demande à ce qu'elle organise une réunion avec "l'ensemble des acteurs concernés par la situation à Côte Chaude", comme le Procureur de la République, les services de l'État, les élus de la Ville et du département, mais aussi les représentants du collectif des habitants du quartier.
Une situation qui se dégrade au fil du temps
Dans cette lettre, Gaël Perdriau rapelle les difficultés que connaît le quartier de Côte Chaude depuis plusieurs années et les actions entreprises par la ville de Saint-Étienne pour tenter d'enrayer le problème comme la mise en place d'activités pour les jeunes et le renforcement de la présence de la police municipale.
Il rappelle également qu'en 2016, le ministre de l'Intérieur avait "promis" que Saint-Étienne aurait des "moyens humains renforcés". "Force est de constater que 5 ans plus tard, les 100 policiers promis n'ont toujours pas gagné la Loire et que la Police de Sécurité du Quotidien (PSQ) est loin de répondre aux attentes placées en elle", ajoute Gaël Perdriau.