Parmi eux, l'association Droit au Logement. Son porte-parole, Jean-Baptiste Eyraud, était présent, au côté de plus de 150 personnes.
Objectif : alerter sur la situation des réfugiés à Saint-Étienne. La semaine dernière, plus d'une centaine d'entre eux ont été évacués de la Bourse du travail. Une cinquantaine ont depuis été relogés par la préfecture dans des hôtels à Saint-Étienne, Roanne et Rive-de-Gier.
"L'État n'applique pas la loi"
Dimanche dernier, 37 autres ont été évacués de l'université Jean-Monnet. Ils sont désormais accueillis à la piscine désaffectée de la Talaudière. La mairie a accepté de leur prêter les locaux pendant les vacances scolaires.
"Je suis là pour dénoncer les violences et les brutalités qui ont été commises à l'égard des sans-abris, confie Jean-Baptiste Eyraud. Mais aussi saluer la solidarité extraordinaire des Stéphanois qui n'avaient pas forcément l'habitude de faire des choses ensemble. Et rappeler également au préfet qu'il a des outils pour héberger les sans-abris, sans frais. Il suffirait de réquisitionner des biens vacants. Je viens d'apprendre qu'un hôpital est quasiment vide, il y a de quoi y loger plusieurs centaines de personnes. L'État n'applique pas la loi".
De son côté, la préfecture nous a expliqué que l'étude de situation des personnes évacuées de l'université dimanche dernier est toujours en cours.
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