La jeune élève sous le choc
Les petits rigolos enlèvent leur masque et révèlent la mise en scène comme le racontent nos confrères du Progrès. Dans le journal, le proviseur du lycée de la Plaine de l'Ain, Joël Gleyze explique : «Ce sont des élèves qui ont voulu faire une blague à une camarade et qui ont été dépassés, très dépassés. Ils se sont rendu compte eux-mêmes qu'ils sont allés trop loin. Quand ils ont vu qu'elle a eu très peur, ils se sont tous arrêtés.».
Ce n'est pas du harcèlement
Dans son courriel envoyé le mercredi 2 octobre, l'équipe pédagogique de l'établissement explique qu'il ne s'agit pas de harcèlement scolaire selon les premiers éléments des entrevues avec les élèves impliqués. Dans les colonnes du Progrès, le proviseur indique qu'il n'y avait pas de volonté d'humilier ni d'animosité dans ce groupe d'amis. Pour preuve, la scène n'a pas été filmée, le canular n'était pas voué à être posté sur les réseaux sociaux.
Les lycéens risquent l'exclusion
Au total, dix lycéens sont impliqués dans la mise en scène. Leurs parents ont été convoqués et les élèves passeront en conseil de discipline, certains risquent l'exclusion. Au moment des faits, la jeune fille ciblée a été prise en charge par l'infirmer et une CPE.