Suite à la diffusion sur les réseaux sociaux d'une vidéo, le parquet de Lyon avait annoncé ouvrir une enquête pour "violences volontaires par personne dépositaire de l'autorité publique".
Dans un communiqué, Me Céline Esteve et Vincent Brengarth écrivent ne pas avoir obtenu d'éléments du parquet malgré leurs demandes et avoir, pour cette raison, décidé de déposer plainte.
Selon eux, leur client, un buraliste qui travaillait le soir des faits, a été "bousculé brutalement" par deux agents. Une fois à terre, l'un d'eux l'a "roué de coups avec sa matraque télescopique tandis que le second le maintenait avec force".
Deux autres policiers auraient observé sans intervenir. "Notre client ne s'est pas débattu et ne présentait aucune menace", ajoutent-ils. Il a été "fortement traumatisé par les violences subies" et s'est vu prescrire une interruption temporaire de travail de dix jours, poursuivent-ils.
De son côté, une source policière expliquait le 5 juin que les policiers présents sur le terrain appartenaient à une brigade spécialisée de terrain (BST). Ces derniers étaient en surveillance d'un point de deal.
Ils auraient alors fait l'objet de jets de projectiles. Certains des lanceurs se seraient ensuite réfugiés dans le bar-tabac visible sur la vidéo.
Les policiers auraient été victimes d'insultes et de menaces de la part d'un homme. Ils auraient tenté de l'interpeller, mais l'individu se serait rebellé, en donnant des coups.