Le parquet d'Arras a annoncé avoir ouvert une enquête à la suite des affrontements entre ultras survenus, samedi 25 mai au soir, à un péage sur la route du stade Pierre-Mauroy avant la finale de la Coupe de France entre l'OL et le PSG.
Les Bad Gones ont publié un long communiqué dans la journée.
Mise à jour dimanche 26 mai à 11h30
Dans un communiqué publié ce dimanche matin, l'OL a tenu à réagir après les heurts entre supporters lyonnais et parisiens survenues en marge de la finale de la Coupe de France.
En plus de condamner "fermement" les violences, le club n'hésite pas à parler d'une "erreur" de parcours de la police :
"Pour des raisons encore à déterminer, l'escorte de police a décidé de faire passer sept cars lyonnais au milieu des dix-huit cars parisiens rassemblés au péage de Fresnes, alors que depuis deux mois, toutes les parties prenantes travaillaient sur la séparation des flux."
L'OL précise que "plusieurs supporters de l'OL ont été blessés, notamment par des supporters du PSG armés" et qu'un car lyonnais "a été incendié après que des fumigènes ont été jetés à l'intérieur".
Enfin, le club lyonnais espère que "les images de vidéosurveillance permettront de retracer l'ensemble des faits".
Article initial
Le football français se serait bien passé de telles images.
Samedi 25 mai, vers 18h, des incidents ont éclaté entre des supporters du PSG et de l'OL à hauteur du péage de Fresnes-lès-Montauban (Pas-de-Calais) sur l'A1.
Ils se rendaient au stade Pierre Mauroy du Lille pour la finale de la Coupe de France entre leurs deux équipes. Une rencontre remportée par le PSG (1-2).
Au cours de cette rixe, un bus a été calciné et 30 supporters blessés. Même chose pour huit policiers. Les forces de l'ordre ont interpellé dix individus sur place.
Deux autres autobus ont été endommagés au cours des violences. Au total, 14 supporters ont été pris en charge en raison de leurs blessures.
Un mauvais timing ?
Selon Bertrand Gaume, le préfet du Nord, un convoi de supporters, escorté par la police, a croisé celui des supporters adverses. Il pourrait alors s'agir d'un mauvais timing.
Certains supporters, sans savoir de quelle équipe il s'agit, ont ensuite déclenché la sécurité du bus pour s'en prendre à l'équipe adverse. Des fumigènes ont notamment été lancés.
Présent pour le match, Emmanuel Macron a condamné "avec la plus grande fermeté" ces affrontements.