Ainsi, au total, 84 % des rues lyonnaises passent à 30 km/h, 13% des axes restent à 50 km/h et 3% à 70 km/h. Certaines rues seront même limitées à 20 km/h.
Selon les estimations réalisées par la Métropole de Lyon, "passer à 30 km/h ne présente pas d'effet négatif sur la circulation". Selon ces chiffres, il faudra compter avec un temps de 2 minutes supplémentaires pour un trajet d'une demi-heure et de 3 minutes supplémentaires pour un trajet d'une heure.
"Le premier mois, on va rester sur des contrôles à vocation pédagogique", explique le maire, Grégory Doucet, "on a prévu l'installation de 20 radars pédagogiques. On sait qu'il y a une centaine de placements qui sont à l'étude pour les installer".
Des exceptions pour les transports en commun
Quels bénéfices d'une telle mesure ? La municipalité lyonnaise met en avant la réduction du nombre d'accidents et l'amélioration de la cohabitation entre tous les usagers. Ainsi, le risque de décès d'un piéton heurté est de 10% à 30 km/h, contre 80% à 50 km/h. Les résultats de la mesure instaurée il y a 3 ans dans la métropole de Grenoble, où le nombre de blessés a été divisé par deux, sont également mis en avant.
Dans ce contexte, les sites propres pour les bus des cours Lafayette, de l'avenue Rosa-Parks (9e) et du quai Joseph Gillet (4e) restent à 50 km/h. Des couloirs supplémentaires réservés au bus seront mis en place, avenue Lacassagne, ainsi que sur les quais de la Pêcherie, Saint-Antoine, Célestins et Tilsitt. De nouvelles priorités au feu pour certaines lignes de bus verront le jour, à hauteur de 130 carrefours.
Trente communes de la Métropole de Lyon ont annoncé leur volonté de devenir Ville 30, Oullins ayant été la première à franchir le pas en juillet 2019.
Pour connaitre le détail selon les axes de circulation, une carte interactive a été publiée sur le site d'Onlymoov.