Ces accords valent pour la fonction publique hospitalière et les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes. Le syndicat pointe du doigt le fait qu'une auxiliaire de soins travaillant dans un foyer d'aide médicalisé ne puisse pas bénéficier de la revalorisation de salaire dont sa collègue, aide-soignante dans un EHPAD va bénéficier.
"On se sent oubliés"
"On se sent oubliés et surtout assez invisibles", assène Geneviève Masson. Elle est technicienne de l'intervention sociale et familiale et, au quotidien, elle intervient au domicile de familles en difficulté et s'occupe plus particulièrement d'enfants.
"Il y a une injustice de pas reconnaitre ce que font les personnels à domicile. Il est temps de revaloriser les grilles salariales correctement pour que le métier soit attractif, que les gens aient envie de venir", conclut la technicienne.
Des rassemblements prévus à travers la région
Le Ségur de la santé prévoit bien qu' « un travail spécifique devra être conduit sur la situation particulière des agents et des salariés des établissements sociaux et services médico-sociaux ». Or, pour l'heure, aucun calendrier de négociation n'est prévu.
À Bourg-en-Bresse, un rassemblement est prévu ce mardi après midi, à 16 heures devant la préfecture de l'Ain.
Dans le Puy-de-Dôme, les représentants syndicaux ont prévu de rencontrer les députés et sénateurs du département.
À Saint-Étienne, la CFDT a lancé un appel à la grève et à la mobilisation devant les établissements. Contexte sanitaire oblige, il n'y aura pas de grosse déambulation dans le centre ville
À Lyon, la CFDT a prévu des actions en local dans les établissements. Jeudi 15 octobre en revanche, il y aura une intersyndicale, toujours pour le social, le médico-social et le sanitaire privé. Rassemblement à 13 heures à la manufacture des tabacs.
