Il s'agit de Pierrick Courbon, conseiller municipal et chef de file d'opposition. Après Gilles Artigues, ce dernier porte plainte à son tour contre X pour "escroquerie à la délibération et détournement de fonds publics".
Il est le seul à déposer plainte en son nom étant donné qu'il est le seul élu de Saint-Étienne Demain déjà présent au conseil municipal au moment des faits.
Selon les révélations de Mediapart, Samy Kéfi-Jérôme, adjoint en charge de l'éducation et de la jeunesse, qui a filmé Gilles Artigues à son insu avec la complicité de son ex-compagnon, aurait réclamé 50 000 euros en contrepartie de la vidéo. Une somme qui aurait transité via des subventions municipales.
L'opposition fait la demande de constitution de partie civile
Si le groupe d'opposition a également procédé à "un signalement à la Chambre Régionale des Comptes ainsi qu'à l'association ANTICOR" dans un communiqué, il a demandé à faire inscrire à l'ordre du jour du prochain conseil municipal une délibération actant "le principe d'une constitution de partie civile dans l'éventualité de l'ouverture d'une information judiciaire".
Enfin, les élus du groupe d'opposition ont affirmé qu'il leur semblait "juridiquement impossible qu'il [le maire] puisse agir au nom de la Ville". Ces derniers ont donc demandé à ce qu'un autre membre du groupe de Gaël Perdriau soit désigné par le conseil municipal.
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