Les prélèvements ayant une durée de vie limitée et les besoins toujours aussi importants, les stocks doivent être renouvelés en permanence.
Or, sur le mois de décembre, certaines collectes ont vu leur fréquentation baisser de 15 à 20%.
"Cet appel a été entendu et nous en remercions chaleureusement tous les donneurs qui se sont mobilisés pendant les fêtes, se réjouit Brice Poreau, médecin et responsable des prélèvements pour le Rhône. Malgré tout, on espère que cela va durer sur cette période de la rentrée, car nos besoins sont quotidiens."
Rien que pour l'Auvergne-Rhône-Alpes, 1.400 dons par jour sont indispensables pour transplanter les patients qui en ont besoin.
Réduire les importations de plasma depuis l'étranger
Après la maison du don de Confluence, située en face de la gare de Lyon Perrache, un deuxième centre du même type doit ouvrir ses portes le 16 janvier dans le quartier de la Part-Dieu. Les prises de rendez-vous sont d'ores et déjà possibles sur le site de l'EFS.
"On a très vite repéré le potentiel du quartier de la Part-Dieu, il y a beaucoup d'entreprises autour, la proximité avec Villeurbanne aussi, ce qui peut nous aider à fidéliser des donneurs et à en attirer de nouveaux", poursuit le docteur Poreau.
Particularité de ces maisons du don : la possibilité de donner son sang (globules rouges et plaquettes) mais aussi son plasma. Ce qui n'est pas le cas pour les collectes mobiles organisées temporairement dans différents endroits.
"Le don de plasma est très important, car les besoins sont en hausse et la France n'est pas encore autosuffisante : elle est obligée d'importer du plasma depuis l'étranger."
Des prélèvements réalisés dans des pays où il est possible d'être indemnisé pour un don, ce qui soulève des questions éthiques. En France, le don du sang est bénévole.
Le don de plasma dure un peu plus longtemps qu'un don de globules rouges ou de plaquettes. Une fois prélevé, il permet de fabriquer des médicaments utiles dans la lutte contre certaines maladies, comme des cancers.
