Avec 23 autres jeunes d'une vingtaine de pays, elle a sélectionné trois personnes et organisations défendant la paix et l'égalité dans le monde.
Radio SCOOP l'a interrogée sur son parcours.
Radio SCOOP : Pouvez-vous présenter le Prix Liberté ?
Le prix Liberté a pour vocation de récompenser une personne qui, peu importe où à travers le monde, vient défendre les libertés de tout le monde. Et ce qui fait la particularité de ce prix, c'est qu'il est décerné par la jeunesse, donc entre 15 et 25 ans.
Pourquoi être devenue membre du jury pour ce prix ?
Je fais des études de droit et c'est vrai que quand je me suis lancée dans ces études, c'était parce que j'avais cette volonté de pouvoir défendre un peu tout le monde. Depuis que je suis au collège, j'essaye d'intégrer des initiatives qui sont en rapport avec les droits humains, tout ce qui est liberté, paix… Quand j'ai vu ça, immédiatement, ça m'a intéressée et je me suis dit 'pourquoi pas candidater ? Participer à ce jury serait une bonne chose'.
En quoi consiste votre rôle avec ce jury ?
Il y a eu plusieurs étapes. Une première, l'appel à candidature, donc chaque jeune entre 15 et 25 ans pouvait proposer des personnes qui mènent des combats selon leur centre d'intérêt. Ensuite, on a eu une semaine où les membres du jury se sont réunis. On a dû choisir par plusieurs étapes, trois figures. Ça pouvait être des associations, des personnes physiques… On a dû choisir trois combats qu'on trouvait pertinents pour remporter ce prix, notamment au niveau de l'actualité. Aujourd'hui; c'est encore aux 15-25 ans, de faire leur choix. Tout le monde entre 15 et 25 ans pourra voter pour choisir la personne qu'elle veut voir remporter ce prix. Après, quand les votes seront clos, on aura une cérémonie en juin qui permettra de remettre le prix à la personne choisie.
Pour voter, rendez-vous dès le 20 mars sur le site du Prix Liberté.
Les finalistes sont Gisèle Pelicot, la réalisatrice Melati Wijsen et l'association belge WAPA.
La remise des prix se fera le 3 juin au Zénith de Caen.