Si ces derniers prennent du temps, la raison est toute trouvée pour Frédéric Veglione, du syndicat Alliance à la PAF de Saint-Exupéry. "On ne peut pas demander aux policiers d'aller vite et de bien faire leur travail. C'est soit l'un, soit l'autre. Et donc plus il y aura d'effectif, moins il y aura de files d'attente", assure-t-il.
Le paradoxe des PARAFE
D'après le syndicat Alliance, il manquerait "entre 20 et 30 fonctionnaires" aux 130 qui travaillent actuellement au sein de l'aéroport, tous servies confondus.
Et autre problème dû au manque d'effectifs : la fermeture des SAS PARAFE. Les bornes de passage automatisé rapide de frontières extérieures installées en décembre dernier pour 3 millions d'euros par l'aéroport sont censées fluidifier les contrôles. Mais selon Frédéric Veglione, "certains jours, les personnes habilitées pour les utiliser ne sont pas là, donc ils sont fermés et ne servent à rien".
De quoi faire grincer des dents du côté de l'aéroport. De son côté, la Préfecture du Rhône estime que les effectifs de la police aux frontières de l'aéroport "ne sont pas insuffisants".






