"On a des produits d'hygiène, c'est-à-dire savon, dentifrice, shampoing et serviettes hygiéniques réutilisables", détaille Sophie Dupuis-Fontaine, directrice générale adjointe de l'Avema France Victimes 01. "On a également un téléphone portable recyclé au cas où elles ne pourraient l'amener ou si le conjoint l'a cassé ou confisqué".
Un outil qui fait partie des dispositifs de mise en protection présent dans le sac. Il contient aussi un bouton connecté appelé « Mon Shérif », une application gratuite qui permet d'enregistrer 5 numéros de téléphones pour prévenir les proches et les secours en cas de violences. Elles ont la possibilité de télécharger une autre application : "Mémo de vie" "Les femmes ont souvent des choses sur des documents de vie et donc cela permet de les basculer dans un coffre-fort", explique Sophie Dupuis-Fontaine.
Un dispositif qui tend à s'améliorer
Le Département et l'Avema France Victimes 01 ont conscience que ce dispositif est une avancée. Mais il peut être encore amélioré. "L'idée est de pouvoir le compléter avec un sac plus petit pour les enfants dans lequel on pourrait mettre un doudou ou différentes choses", avance la directrice adjointe de l'Avema."Dans le sac, on a une couverture qui a un côté cocooning et familial afin que la maman puisse s'entourer avec ses enfants lorsqu'elle quitte précipitamment son domicile".
Le contenu des sacs a été financé par l'Avema et des entreprises aindinoises. "Il y a l'idée qu'elles ouvrent le sac en se disant "des gens ont pensé à nous et on est moins seul", conclue Sophie Dupuis-Fontaine. Une vingtaine de sacs est disponible actuellement en gendarmerie et dans les commissariats de police. L'association espère en distribuer une centaine sur l'année 2023. Le sac pourrait être accessible chez les assistantes sociales de secteur dès l'année prochaine.
