"Une organisation hasardeuse, spécifiquement le samedi"
"Le résultat a été une levée de boucliers dans les médias et une haine sur les réseaux sociaux à l'encontre des factrices et facteurs car ils ne pouvaient plus assurer leurs missions de service public et se sont vus considérés comme des « déserteurs »", poursuit le communiqué, avant de préciser que 17,3 millions de colis ont été distribués en avril 2020, contre 15,6 millions lors du dernier mois de décembre (Black Friday et Noël réunis).
Alors qu'ils estiment être "surchargés de colis et de courrier", les facteurs et les factrices protestent contre le non-renouvellement des CDD et des intérims, "avec une organisation hasardeuse à 25 % des effectifs, spécifique pour les samedis (1 agent distribuerait 4 tournées…)".
Les syndicats CGT posent également d'autres questions : "Aurons-nous la fameuse prime de 1000€ pour avoir travaillé non stop pendant la crise sanitaire, au gré des humeurs de nos dirigeants ? Quand aurons nous de réelles augmentations de salaire ? Cette année nous aurons 0,4 % d'augmentation, dans une entreprise qui affiche 5 % d'augmentation de chiffre d'affaire et des bénéfices de 800 millions d'euros ? Les actionnaires se sont bien augmentés de plus de 20 %, eux, et la prime des cadres supérieurs a également bondi de 20 %".
