Mis en examen pour chantage dans l'affaire de la vidéo intime, l'élu a aussi été placé sous le statut de témoin assisté pour "détournement de fonds publics par un dépositaire de l'autorité publique".
Dans un communiqué, celui qui se dit encore président de Saint-Étienne Métropole, affirme avoir "tous les éléments" en sa connaissance à la justice et continue de nier les faits qui lui sont reprochés.
Gaël Perdriau clame enfin (et encore) son innocence qu'il entend bien prouver au cours de la procédure judiciaire.
Une mise en examen qui "ne plaide pas en sa faveur"
De son côté, l'opposition politique considère cette mise en examen comme une nouvelle étape majeure. Pierrick Courbon, le chef de l'opposition municipale, explique que celle-ci "ne plaide pas en sa faveur".
Il demande ainsi la démission de ce dernier : "Il faut, qu'en responsabilité, qu'il démissionne. Il faut qu'il applique à lui-même ce qu'il demandait à d'autres élus dans le passé, notamment au moment des révélations sur François Fillon."