"Dans plusieurs articles de presse parus hier et aujourd'hui, il est indiqué que cinq hommes, dont certains auraient été interpellés en Haute-Loire, ont été mis en examen dans le cadre de l'assassinat de Samuel Paty le 16 octobre 2020. Il se trouve que ces personnes n'ont pas été interpellées en Haute-Loire", annonce ce mercredi la préfecture du département.
14 personnes poursuivies
Les enquêteurs de la Sous-direction antiterroriste (Sdat), chargés de l'enquête avec la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) les soupçonnent d'avoir échangé par messagerie avec l'assassin de Samuel Paty, tué à la sortie d'un collège de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) après avoir montré des caricatures de Mahomet à ses élèves.
Leurs gardes à vue peuvent durer jusqu'à 96 heures avant leur éventuelle mise en examen dans le cadre de l'instruction ouverte pour "complicité d'assassinat terroriste" et "association de malfaiteurs terroriste".
Dans ce dossier, 14 personnes font déjà l'objet de poursuites, dont six collégiens. Cinq d'entre eux ont été mis en examen pour "complicité d'assassinat terroriste", accusés d'avoir désigné le professeur de 47 ans à Anzorov.
Brahim Chnina, le parent d'élève à l'origine de la campagne de dénigrement du professeur, et le militant islamiste qui l'avait soutenu, Abdelhakim Sefrioui, sont également poursuivis pour "complicité".