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ASSASSINAT DE SAMUEL PATY : UNE FEMME INTERPELLÉE À NÎMES

Mardi 22 Juin - 15:38

Actualité


Samuel Paty, le professeur d'histoire-géographie décapité le 16 octobre 2020 en région parisienne - © DR
Une femme a été interpellée ce mardi 22 juin à Nîmes et placée en garde à vue dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat de Samuel Paty.


Une femme âgée de 33 ans a été interpellée à Nîmes ce matin, mardi 22 juin, et placée en garde à vue dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat de Samuel Paty, a appris l'AFP de sources proche du dossier et judiciaire, confirmant une information d'Objectif Gard et de M6.

La femme a été dans les jours qui ont précédé l'attaque en contact avec Abdoullakh Anzorov, le tueur du professeur d'histoire-géographie, un réfugié d'origine tchétchène abattu peu après par les policiers, a précisé à l'AFP la source judiciaire.

Sa garde à vue peut durer jusqu'à 96 heures avant une éventuelle mise en examen dans le cadre de l'instruction ouverte pour "complicité d'assassinat terroriste" et "association de malfaiteurs terroriste".

Cette opération a été conduite par la sous-direction antiterroriste (Sdat) de la police judiciaire, en charge des investigations aux côtés de la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).

14 personnes mises en examen


Samuel Paty, 47 ans, avait été décapité le 16 octobre près de son collège de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) par Abdoullakh Anzorov, qui lui reprochait d'avoir montré des caricatures de Mahomet à ses élèves.

En tout, quatorze personnes sont mises en examen dans cette affaire, dont six collégiens.

Le militant islamiste Abdelhakim Sefrioui accusé d'avoir, avec le parent d'élève Brahim Chnina, "nommément désigné" Samuel Paty "comme une cible sur les réseaux sociaux", une semaine avant l'assassinat, a contesté le 31 mai devant la cour d'appel de Paris sa mise en examen pour "complicité d'assassinat terroriste".

Selon des sources proches du dossier, la décision a été mise en délibéré au 28 juin.