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ATTAQUE À STRASBOURG : BILAN ENCORE CORRIGÉ À 3 MORTS ET 13 BLESSÉS

Mercredi 12 Décembre - 09:42

France


Le Marché de Noël à Strasbourg - © CCO/Ctruongngoc
L'attaque sur le marché de Noël de Strasbourg mardi soir, dont l'auteur est toujours en fuite, a fait trois morts et 13 blessés, selon un bilan corrigé par la préfecture du Bas-Rhin.


"L'auteur des faits, fiché S, est activement recherché par les forces de l'ordre", a indiqué, dans un communiqué, la préfecture, qui a publié une série de mises à jour contradictoires sur le bilan de l'attaque.

Un nouveau bilan, revu à la baisse, avait été communiqué dans la matinée, faisant état de deux morts et 14 blessés. Ces chiffres ont donc été à leur tour démentis, un peu plus tard. Le maire de Strasbourg Roland Ries avait lui parlé de 4 morts, dans la soirée.

Selon une source policière, 420 policiers sont à la poursuite du tireur.

"Le tireur est toujours recherché. Il a failli être pris hier soir. J'ai rencontré les policiers qui l'ont aperçu, il leur a tiré dessus, ils ont riposté mais aucune des balles n'a touché son but et il s'est volatilisé ensuite", a expliqué le maire de Strasbourg, Roland Ries, sur Europe 1.

Selon le maire, les victimes sont principalement des hommes, dont un touriste d'origine thaïlandaise. "Certains ont eu une balle dans la tête", a également indiqué Roland Ries, sur BFMTV. Aucun enfant n'a pas été touché dans la fusillade.

Le tireur de 29 ans, fiché S, a ouvert le feu mardi peu avant 20H00 en trois points du centre historique de Strasbourg dans des rues commerçantes au milieu du marché de Noël de la ville, qui attire des milliers de touristes.

Le profil du tireur



L'assaillant, un homme de 29 ans fiché S (pour Sûreté de l'Etat) et toujours recherché, est "un individu connu en droit commun pour beaucoup de délits autres que liés au terrorisme, il n'a même jamais été connu pour des délits liés au terrorisme", a indiqué M. Nuñez, le secrétaire d'État à l'Intérieur sur France Inter.

"Il a un casier qui est assez important. Il a fait plusieurs séjours en prison et c'est à l'occasion de ces séjours en prison qu'a été détectée une radicalisation mais dans la pratique religieuse, jamais de signe de passage à l'acte. C'est à ce titre uniquement qu'il était suivi, de manière assez sérieuse, par les services de renseignement mais comme beaucoup d'autres individus qui ont pu manifester une pratique radicale religieuse en détention", a-t-il ajouté.

"La motivation terroriste, au moment où l'on se parle, n'est pas encore établie, et j'invite à la plus grande prudence là-dessus", a insisté le secrétaire d'Etat.

Le parquet antiterroriste s'en est saisi "compte tenu du mode opératoire" et "seules les investigations judiciaires pourront infirmer ou confirmer cette hypothèse", a-t-il ajouté.

"On est un petit peu surpris par ce mode opératoire", a-t-il souligné: "C'est un individu radicalisé parce qu'il tenait des propos apologiques ou prosélytes, c'est-à-dire qu'il incitait à la pratique de la religion sous une forme radicale, en prison mais rien ne permettait de détecter un passage à l'acte dans sa vie courante".

L'assaillant, qui faisait l'objet d'un "suivi actif" depuis sa sortie de prison "fin 2015", n'a "pas essayé de se rendre en Syrie".

Il aurait dû être interpellé mardi matin par des gendarmes mais lors d'une perquisition à son domicile ils n'ont pas trouvé trace de cet homme.

Cette opération visait à "procéder à son interpellation dans une affaire de pur droit commun, qui était une tentative d'homicide", a confirmé Laurent Nuñez, précisant que "cinq personnes ont été interpellées" lors de cette opération "qui n'a rien à voir avec l'action qu'il a menée ensuite".

Il "ne peut être exclu" que le fuyard soit passé en Allemagne. Mais "immédiatement le bouclage des frontières a été assuré, de même qu'un bouclage périmétrique autour de la ville de Strasbourg", a indiqué M. Nuñez.

(Avec AFP)