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AUVERGNE-RHÔNE-ALPES : 100.000 LYCÉENS VISÉS PAR UNE CAMPAGNE DE TESTS MASSIVE

Vendredi 26 Février - 12:13

Santé


Test Covid - © Gerd Altmann
La Région Auvergne-Rhône-Alpes a annoncé ce vendredi le lancement dès la semaine prochaine d'une campagne de tests massive visant 100.000 lycéens et d'une opération d'enquête épidémiologique dans des écoles, collèges et lycées de la région.


"Face au retour du virus et à la menace du confinement, nous lançons jusqu'à la fin du mois de mars une campagne de tests massive avec pour objectif de viser 400 lycées et une centaine de centres d'apprentissage avec la volonté de réaliser à peu près 100.000 tests", a déclaré le président de la région, Laurent Wauquiez.

Ces tests PCR seront effectués en partenariat avec une cinquantaine de laboratoires dont le personnel viendra effectuer les prélèvements sur la base du volontariat et avec l'accord des familles, précise Laurent Wauquiez.

Fin décembre, une campagne de tests avait déjà permis de dépister près de 800.000 personnes dans la région, dont 100.000 lycéens.

Une vaste enquête épidémiologique


Par ailleurs, la région va appuyer une enquête épidémiologique, présentée comme une première en France, sous la direction du professeur Bruno Lina, directeur du Centre national de référence des virus infectieux respiratoires à l'hôpital de la Croix Rousse et membre du Conseil scientifique.

Cette enquête, qui ciblera plusieurs écoles, collèges et lycées, voire des universités, permettra de déterminer le niveau de circulation du virus dans ces établissements mais aussi d'observer une "veille" de l'épidémie, a annoncé le professeur Lina devant la presse ce vendredi.

"On s'est rendu compte que le niveau de détection que l'on peut observer dans les établissements est souvent le reflet de ce qui se passe dans la population de leur environnement", a-t-il expliqué.

Casser les chaines de transmission


L'objectif est aussi d'avoir un moyen "d'identifier les élèves contaminés, de les sortir du site de façon à casser les chaînes de transmission", ainsi que d'assurer "une surveillance séquentielle" permettant d'établir si les efforts fournis par ces établissements, notamment lorsqu'il y a des foyers détectés, sont fructueux ou non.

"A terme, l'idée serait aussi d'être capable, lorsqu'il n'y a aucun cas détectés, de lever un certains nombre de mesures pour assouplir le fonctionnement de l'établissement", a ajouté le professeur Lina.

Le projet doit démarrer avec une étude pilote dans un petit nombre d'établissements où seront menés des dépistages répétitifs salivaires, de la mi-mars à juin.