SÉLECTIONNEZ VOTRE VILLE

Rhône
  • Lyon
  • Tarare
Loire / Haute-Loire
  • Saint-Étienne
  • Roanne
  • Le-Puy-en-Velay
  • Yssingeaux
Puy de Dôme / Allier
  • Clermont-Ferrand
  • Vichy
Ain / Saône-et-Loire
  • Bourg-en-Bresse
  • Mâcon
  • Valserhône
Ardèche
  • Aubenas
Isère / Savoie
  • Vienne
  • Grenoble
  • Chambery
  • Annecy

Cliquer pour télécharger
l'application Radio Scoop

BÉBÉS EMMENÉS PAR LES GENDARMES EN HAUTE-LOIRE : LA RIPOSTE DE LA MAMAN

Lundi 19 Mars - 15:21

Actualité


Image prétexte - © Pixabay / CC0 Creative Commons / HolgersFotografie
Les avocats d'Aude Torrent, la maman de Guillaume et Gabriel ont adressé lundi trois plaintes au Procureur de la République du Puy-en-Velay.


Dans un communiqué, les avocats d'Aude Torrent, écrivent qu'elle "n'a jamais été déchue de ses droits parentaux" et qu'elle "ignore toujours à l'heure actuelle où se trouvent ses enfants".

Vendredi soir, les gendarmes se sont rendus chez cette mère de famille, à Langeac, en Haute-Loire pour emmener Guillaume et Gabriel, des jumeaux de 3 ans. La justice a en effet décrété que les enfants devaient vivre au domicile conjugal qui se trouve en Irlande. C'est là que vit leur père, un Américain établi dans ce pays.

Ce dernier avait porté plainte après qu'Aude Torrent qui vivait avec lui en Irlande, fut rentrée en France avec les deux enfants. Débouté en première instance, la cour d'appel de Riom (Puy-de-Dôme) lui avait donné raison au printemps dernier.

Les avocats de la maman qui dénoncent "un coup de force", ont adressé ce lundi trois plaintes au Procureur de la République du Puy-en-Velay. L'une pour des "faits d'atteintes à l'exercice de l'autorité parentale", une autre pour des "faits d'abus d'autorité" et une troisième pour des" faits d'escroquerie au jugement".

Parallèlement, une quatrième plainte, avec constitution de partie civile, est adressée au Doyen des Juges d'Instruction, pour des faits de violences aggravées, à l'encontre du père de famille.

"J'ai été traitée comme une terroriste"
Selon Aude Torrent, que Radio Scoop a pu joindre au téléphone, au moins une cinquantaine de gendarmes cagoulés ont participé à l'opération.

"Mes enfants sont partis sans leurs jouets et leurs chaussures. Ma mère a juste eu le temps de jeter sur eux leurs manteaux pour pas qu'ils aient froid".

"Mes enfants hurlaient, j'ai été traitée comme une terroriste. La dernière paroles qu'ils ont dites c'est "j'ai peur et je t'aime maman". La France ne peut pas faire ça".

►Actualité

Haute-Loire / Puy-de-Dôme : divorcée, elle doit se séparer de ses deux enfants

Cette maman de Langeac, en Haute-Loire, vit chaque...